Des physiciens toulousains ont réalisé un interféromètre atomique dans lequel les ondes de matière se propageant dans chacun des bras sont séparées d’un dixième de millimètre avant d’être recombinées. Grâce à ce dispositif expérimental de haute résolution, ils ont mesuré pour la première fois la phase topologique de He-McKellar-Wilkens (HMW), qui avait échappé aux expérimentateurs depuis la prédiction de son existence, il y a près de 20 ans. Ce travail fait l’objet d’une publication dans la revue Physical Review Letters.